Notre ministre de la santé et le Bisphenol A

Publié le par Jessika & Marion


La ministre de la Santé a estimé mardi que des études fiables ont conclu à l'innocuité des biberons fabriqués avec du bisphénol A. Pour Roselyne Bachelot, il n’y a donc pas lieu d’appliquer le principe de précaution pour cette substance chimique, qui est pourtant au coeur d’un vif débat sanitaire et qui a déjà été interdite au Canada.



 

"Le principe de précaution ne s'applique qu'en l'absence d'études fiables. Là, les études fiables existent et concluent en l'état actuel de la science à l'innocuité des biberons fabriqués avec ce composé chimique (…) Le principe de précaution est un principe de raison, il n'est en aucun cas un principe d'émotion" : c’est en ces termes que Roselyne Bachelot a répondu mardi à une question posée à l’Assemblée nationale sur le bisphénol A. Une substance chimique pourtant objet de nombreuses critiques.


La ministre de la Santé met en avant les résultats des études menées par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments et qui a conclu à l'innocuité du bisphénol A, même en cas de choc thermique important. "Ces études sont confirmées par l'ensemble des grandes agences sanitaires", a ajouté Roselyne Bachelot devant les députés, citant notamment l'Autorité européenne de sécurité des aliments.


Reste que la dangerosité du bisphénol A n’est pas évaluée de la même manière outre-Atlantique. Au Canada, cette substance a été interdite l’année dernière dans les biberons, sur la base d'études américaines montrant, même à faibles doses, des atteintes au cerveau, à la prostate, aux glandes mammaires, et des modifications de l'âge de la puberté chez les filles. Aux Etats-Unis, les six plus gros fabricants ont pris la décision de ne plus commercialiser ce type de biberons et une proposition de loi pour une interdiction totale a été déposée.


En France, plusieurs scientifiques, des ONG de défense de l'environnement et des associations de malades ont également lancé fin février un "Réseau Environnement Santé" dont la première campagne a pour objet le bisphénol A.


Comment reconnaître le bisphénol A ? En regardant les étiquettes des contenants en plastique, des cannettes ou encore des boîtes de conserve. Dans le sigle en triangle du recyclage, le code de recyclage n°7 est à proscrire, les codes n° 3 et n° 6 à éviter si possible. Pour les jeunes parents, il est conseillé de privilégier les biberons en verre pour les enfants les plus petits. (source : europe1)

Et a lire ou entendre cela, combien de parents, vont ne pas faire attention, parce Madame La Ministre l'a affirmé !?


Combien vont encore faire confiance aux politiques et à leurs amis les scientifiques qui mènent les études pour notre santé ...


Là bas ils se préoccupe de la santé des Entreprises, et non pas des Français !


Cette attitude est honteuse !


Pour en savoir plus sur le bisphénol A, un dossier complet sur le site du nouveau Réseau Environnement santé.


Pour signer la cyber pétition contre le bisphénol A.


Publié dans Santé - Cosméto

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M
Bah oui! C'était prévisible, on commence à être habitué à la bêtise du gouvernement français! Mais aujourd'hui chaque parent doit prendre ses responsabilités, dans ma crèche il est affiché comme potentiellement dangereux...
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J
<br /> Coucou<br /> oui mais c'est quand même dommage d'en arriver là et les parents qui lisent que les magazines genre Parents ou que sais-je encore, ils n'en savent rien ou se fit à ce que disent nos politiques et<br /> industriels ... c'est parfois fatiguant de devoir tout chercher et analyser !<br /> Merci de ta participation !<br /> A bientot<br /> <br /> <br />